Le départ du coup idéal repose sur une pression progressive et continue de la détente. Le doigt doit être placé sur la première phalange, jamais trop en bout, jamais en profondeur, puis exercer une pression douce jusqu’à ressentir le point dur. À partir de ce point, la traction doit se poursuivre sans pause, sans à-coup, sans crispation.

Le but : que le coup surprenne légèrement le tireur. Le doigt agit, mais le cerveau ne “déclenche” pas consciemment l’instant du tir. Le mouvement est fluide, intégré, et n’est pas fragmenté par une contraction finale.
Pendant toute cette phase, le reste du corps doit rester immobile : aucun mouvement du poignet, de l’épaule ou du buste, aucun minuscule ajustement de visée ne doit intervenir. La pression monte doucement jusqu’au lâcher, “dans la continuité du geste”.
Un relâchement maîtrisé et naturel permet de conserver la ligne de visée intacte, d’éviter les perturbations au dernier moment et de garantir un tir propre, stable et précis.
Il est parfaitement possible d’ajuster la sensibilité de sa détente afin d’adapter son départ de coup à sa technique et à son confort. Cette optimisation reste toutefois encadrée : le réglage doit respecter les normes spécifiques de la discipline, notamment le poids minimal de détente imposé par le règlement. Tant que ces exigences sont respectées, chaque tireur est libre de personnaliser sa détente pour obtenir un départ plus précis et régulier.
Pour être sûr de votre réglage; Passez par un armurier spécialisé en tir sportif. Il serait dommage de présenter votre arme pour le contrôle avant un évènement ou une compétition et ne de pas avoir le droit de tirer car votre détente est trop souple.
